La Sphinge

Figure féminine démoniaque

La Sphinge Figure féminine démoniaque très répandue dans l’antiquité grecque et latine, ce personnage mythique profiterait du sommeil des hommes pour abuser d’eux et voler leur semence. Sans doute s’agit-il de la mise en scène d’une angoisse archaïque qui renaît aujourd’hui à l’ère du Viagra.

À travers l’analyse de cette image, Tobie Nathan explore une question surprenante : Un homme peut-il être violé par une femme ?

Les premiers mots : Signe des temps, un récit commence à se multiplier dans la presse rappelant qu’un homme peut être violé par une femme. Souvent, on a ajouté quelque substance à la bière ou au verre d’alcool — du viagra, par exemple. Et lorsqu’il reprend conscience, il se découvre paralysé, sur le dos, parfois ligoté, le sexe endolori. Si nous devons surmonter des réticences pour accepter l’idée qu’un homme pourrait être violé par une femme, les Grecs de l’antiquité l’avaient élaborée, notamment dans la figure de La Sphinge. Loin du démon intellectuel posant des questions métaphysiques à Œdipe, à en croire les représentations plastiques, la Sphinge était un démon incube assaillant les jeunes gens endormis, s’accouplant avec eux contre leur volonté pour leur dérober leur sperme…

Tobie Nathan raconte

à lire dans Tobie Nathan, Abécédaire. Mots et rites d’ailleurs, Paris, Folio Gallimard, 2023

mais aussi à écouter, en livre audio, dans la collection « Écouter-Lire » :

Note : 3 sur 5.

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Note : 4 sur 5.

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