une critique dans Sciences et Avenir de mars 2011

Une critique de La Nouvelle Interprétation des rêves dans Sciences et Avenir de mars 2011 :

Nos rêves nous reconstruisent

II faut avoir la hardiesse d’un Tobie Nathan pour publier un livre titré « La Nouvelle Interprétation des rêves ». Pour oser se confronter a la statue du Commandeur qu’est devenu Freud, dont l’ouvrage princeps L’Interprétation des rêves (1899) – et la notion de désir refoulé – a connu le succès que l’on sait. D’emblée, le professeur de psychologie exprime d’ailleurs son propre cauchemar : « J’ai souvent voulu écrire ce livre mais […] j’avais peur, je l’avoue, peur des jugements, des anathèmes, des excommunications… ». Une fois cette appréhension surmontée, le livre peut se déployer. El sa force est certaine, sa poésie aussi : « le rêve est vie », « monde en devenir », pris entre « l’insensé, l’aléatoire et le sacré ». On comprend vite que l’auteur ne suivra pas la conception « d’abord philosophique, aujourd’hui scientifique » selon laquelle la recherche de signification est une illusion. Au contraire, selon lui, loin d’être aléatoire, le rêve « se construit sur des concepts ». Il pourrait coïncider, pendant le sommeil paradoxal, avec un moment de « reprogrammation génétique » qui restaure la personne dans sa singularité (sur cette hypothèse du neurobiologiste Michel Jouvet, une interview dans S et A. en 1996 est citée p. 159 !). Surtout, le rêve « véhicule à la personne un message » auquel l’interprétation permettra « d’advenir ». L’interprète, dont le rôle est crucial, fait office d’accoucheur de lendemains ». Ici, l’ethnopsychiatre enjoint à la prudence : ne pas céder aux sirènes des charlatans… flanqués de leurs dictionnaires de symboles ! Il n’existe aucune « grille universelle » d’interprétation, martèle cet admirateur d’Artémidore de Daldis, célèbre onirocrite grec. D. J. L.

 

Dans Le Canard enchaîné du 16 février 2011

Une critique de la Nouvelle Interprétation des rêves de Tobie Nathan

dans le Canard enchaîné du 16 février 2011 par Frédéric Pagès

« Un rêve qui n’a pas été interprété est comme une lettre qu’on n’a pas lue ». Ainsi parlait le talmudiste Rav Hisda. Héraut de l’ethnopsychiatrie, psychanalyste, Tobie Nathan pense la même chose : le rêve contient une injonction. Mais son message équivoque se dérobe au rêveur, qui a toujours besoin d’un tiers…

Dans cette synthèse originale et suggestive — sans doute le meilleur ouvrage de l’auteur depuis le succès de l’Influence qui guérit… on trouvera un regard panoramique sur le rêve « philosophe », riche en stratégies de vie…

à lire dans Le Canard enchaîné !

Tobie Nathan chez Mireille Dumas


Le 04/03
à 22:55 sur France 3

De l’humour et du rêve dans cette «Vie privée, Vie publique «très riche ! …/…

Le célèbre psychologue et écrivain, Tobie Nathan nous dit tout sur nos rêves et nos cauchemars, face à Françoise Hardy, pas toujours d’accord mais fascinée par le sujet ! Une émission passionnante et pour le moins animée avec des personnalités contrastées !

La clé des rêves

Une critique de La Nouvelle Interprétation des rêves sur le site de la librairie Payot

Le rêve est un domaine plus vaste que le vaste univers, car il le contient entièrement. Tous les mammifères rêvent et l’activité onirique occupe un douzième de l’existence humaine. Puisque, selon le Talmud, «un rêve qui n’est pas interprété est comme une lettre qui n’est pas lue», poètes, onirocrites, psychiatres, s’interrogent depuis la nuit des temps sur le sens de ces images descendues des cieux ou dictées par nos pulsions. Anthropologue et psychanalyste, Tobie Nathan s’est immergé dans toutes les cultures du monde et de l’histoire pour recenser les approches chamanique, mythologique, psychanalytique…

…/… lire la suite