sur le blog de Pierre Assouline

La République des livres, 29 septembre 2010

une critique de « Qui a tué Arlozoroff » :

Qui était vraiment Magda ?

Très vite, on se rend compte que ce roman palpitant en contient un autre en creux. Il tient à la personnalité de la véritable (anti)héroïne de cette histoire, autrement plus complexe et troublante que le rôle-titre. Elle s’appelait Magda. C’est là que… Cherchez la femme, comme toujours…

Dans son roman, Tobie Nathan creuse le portrait de celle dont il n’hésite pas à faire la maitresse d’Arlozoroff. C’était jusqu’alors une hypothèse et un secret mal gardé. Là où cela devient intéressant, c’est quand le dirigeant sioniste s’installe à Berlin pour négocier les fameux accords. Il revoit son ex, divorcée d’un premier mari, le richissime chevalier d’industrie Günter Quandt, devenue entre temps… l’épouse du ministre de la Propagande Joseph Goebbels, avec Adolf Hitler pour témoin de mariage…

Tobie Nathan va loin dans sa reconstruction et pourquoi pas puisque la fiction a tous les droits, même avec l’Histoire. Mais le pionnier de l’ethnopsychiatrie resurgit en lui lorsqu’il pointe dans le comportement nazi une attitude qui relève de “la sorcellerie cannibalique”…

“Qui était vraiment Magda ?” aurait pu être le titre de ce roman d’une aventurière atypique qui vérifie l’adage d’Alexandre Dumas : il est permis de violer l’Histoire à condition de lui faire de beaux enfants.

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sur le blog Papivore

Une critique de « Qui a tué Arlozoroff »

…/ Avec une veine romanesque rare, Tobie Nathan, ethnopsychiatre de profession, nous plonge au coeur de la folie des nazis et tente d’expliquer la répulsion-fascination que les Juifs exerçaient sur eux. Une interprétation qui pourra énerver quelques historiens…

En conclusion, « Qui a tué Arlozoroff » est un roman populaire à l’écriture alerte qui m’a emballée…

Publié 27 septembre 2010 par giryde44

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papivore

Blog d’une dévoreuse de mots

dans Gauche Hebdo, une critique de « Qui a tué Arlozoroff ? »

L’alliance du mystère et de la fascination

Tobie Nathan livre un captivant thriller historique, politique et psychanalytique au temps du nazisme.

Partant de ce fait qui secoua la communauté juive, Tobie Nathan livre ici un passionnant thriller historique. Le roman se déroule sur deux époques différentes entre lesquelles l’auteur opère un subtil va-et-vient. D’abord celle des années 1918-1933, dont il offre en arrière-plan une remarquable fresque : l’Allemagne défaite, accablée par le Traité de Versailles, frappée par l’inflation puis la Grande Crise, et qui voit monter puis triompher le nazisme. Et l’époque contemporaine, où un journaliste français – l’alter ego de l’auteur, comme lui né en 1948 – mène l’enquête à Tel-Aviv, dont Nathan rend particulièrement bien l’atmosphère de liberté, bien différente de celle de Jérusalem de plus en plus dominée par les ultra-orthodoxes. Nous ne révélerons pas au lecteur les péripéties et les rebondissements de ce livre captivant !

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sur le site « Onirik »

une critique de Qui a tué Arlozoroff ? par Enora sur le site Onirik :

Un roman palpitant qui mêle histoire, fiction, psychologie et politique et nous entraine de la fondation de l’état d’Israël à nos jours.

L’ethnopsychiatre, Tobie Nathan, nous livre ici un roman palpitant (on y retrouve la griffe de l’écrivain de polars) qui mêle fiction, politique, psychologie et histoire…

Qui a tué Arlozoroff, est un roman haletant, merveilleusement documenté, qui nous entraine des origines de l’état Hébreu à l’époque actuelle, dans une fiction qui se révélera peut-être un jour réalité…. Qui sait ?

A lire absolument !

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Le 11 septembre 2001

Tobie Nathan, Serial Eater

Collection : Rivages/Noir

Mardi, le 11 septembre…

Le soir, après le départ de son dernier patient, Le Docteur Abdelaziz Padoue note sur un bristol : “ Personnalité sensitive. Orphelin de père et de mère dans la première enfance. Placé dans des foyers de la DASS durant près de dix ans. Recueilli par un pasteur allemand à partir de l’âge de douze ans. Bon contact, mais refuse les médicaments. Demande une psychanalyse ; voudrait s’étendre sur le divan. Je lui ai dit que je n’accepterai de le prendre en psychanalyse que lorsqu’il m’aura dit son nom. Prétend que son nom ne veut rien dire puisque, ne connaissant ni son père ni sa mère, ce n’est pas le sien. Prochain rendez-vous le 18 septembre à 12h30 ”.

À 20h 30, en s’installant dans son automobile, le Docteur Padoue n’était pas encore au courant des événements qui venaient d’ébranler le monde.