Une ITW dans « Études »

La radicalité des « âmes errantes »

Tobie Nathan a eu vingt ans en 1968 et il a été de toutes les barricades. Devenu professeur de psychologie, il reçoit depuis quatre ans des jeunes en danger de radicalisation, tout en se souvenant de l’enfant juif chassé d’Égypte qu’il a été en 1957, avant d’arriver à Gennevilliers, une banlieue ouvrière, peuplée de migrants venus de partout. Dans Les âmes errantes, il croise les récits de sa vie et de celles de jeunes radicalisés. Chemin faisant, il dévoile les points aveugles d’une société confrontée à ses exclus…
 Pour lire l’Interview : Logo_Etudes2

Une réflexion sur “Une ITW dans « Études »

  1. Cher maître
    au moment d’écrire une petite note dans mon journal, à propos des « Ames errantes » que je viens de terminer, je cherche où je pourrais bien vous écrire pour vous dire le plaisir que j’ai pris à lire ce livre que je qualifie n cet instant de récit-enquête-analyse. Formidable cocktail de ce différents ingrédients. Tenter de donner un sens dans le moment, à des vécus qui peuvent nous dérouter. Nous éclairer sur une (ou des) source possible de la radicalisation de certains jeunes.
    Merci maître pour ces pages de bienveillance, ponctuées d’explication de mots dont on se pourlèche (tout du moins moi).
    le livre m’a été prêté. je n’ai pas pu l’annoter comme j’aime le faire. je vais devoir le rendre…
    EN guise d’extraits et non de résumé, ici tissent quelques passages:

    « venant révéler ce qu’ils ne parviennent pas à penser : que le passé n’est toujours pas passé? Ou pire encore : que le passé pourrait constituer la matrice de l’avenir? »

    Venait justement de m’être révélé dans « l’histoire de la violence » de Edouard Louis, qu’en effet, peut-être bien que « le passé est la seule chose qu’on puisse changer et je suis sûre qu’il avait moins peur de l’avenir que de son passé. »(éditions points page63)

    Alors si je n’ai pas eu la chance de vous avoir comme professeur, ni comme Maître jusqu’à ce jour, je peux toujours m’imaginer qu’une fée se penche sur mon divan pour vous laisser m’apparaître sous forme de mail….
    Qui sait? On peut toujours rêver
    Merci Tobie pour votre finesse d’esprit et votre art du conte

    Sandrine

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